Catégorie : Divers

  • Plongez dans un univers de médiévale fantasy

    Plongez dans un univers de médiévale fantasy

    Pour changer de nos articles habituels, et pour preuve que le monde du Kendo est vaste, nous vous proposons de découvrir le monde imaginé par une de nos adhérentes, Miléna : Les Enfants de Pélior.

    Elle vient de sortir le premier tome : « La Tenebra ». Et on vous l’assure, l’histoire est remplie d’épées !

    Plus de détails sur Facebook !

  • Seigakukan à la Japan Touch

    Seigakukan à la Japan Touch

    Cette année, comme depuis toujours (6 ans déjà), Seigakukan a de nouveau participé à la Japan Touch (écourtée cette année pour cause de vent), le grand moment à Toulouse des passionnés du Japon. Seigakukan y a présenté le Kendo et initié, malgré la météo, les jeunes et les moins jeunes attirés par le combat au sabre parmi les milliers de visisteurs.

    Voilà un joli reportage en vidéo avec de bons morceaux de Kendo dedans (dont les explication détaillées de Sylvie, merci Sylvie !) :

    Pour rappel, nous accueillons les débutants toute l’année et les premiers cours sont gratuits !

  • Le Kendo et les seniors

    Le Kendo et les seniors

    Nous avons dans notre club des pratiquants de tous âges et nous pratiquons régulièrement avec des combattants de plus de 60, 70 voire 80 ans. Mais comment est-ce possible ? N’y a-t-il pas risques à pratiquer un sport de combat à un âge avancé ? Et est-ce vraiment possible de démarrer une activité sportive à 50 ou 75 ans ? Regardons un peu ce qu’un art martial traditionnel du Japon peut nous apporter.

    Les arts martiaux dangereux pour la santé ?

    Les arts martiaux semblent dangereux : après tout, ils consistent à se battre, non ? Et bien non, si certains arts martiaux comportent des risques (de chutes ou de chocs), certains se distinguent par la sécurité offerte à ses pratiquants. En effet, le Kendo, pour ne citer que lui, se pratique debout, avec une armure. Un combat ne vise pas à faire chuter l’autre et l’armure protège des assauts. Pas de roulades ou d’acrobaties. On dit souvent que la seule blessure qui guette le débutant au Kendo c’est l’ampoule : nos pieds d’occidentaux ne sont pas habitués à la pratique pieds nus.

    Dans un état d’esprit pas du tout occidental, le Kendo tend à développer les capacités d’écoute et d’entraide de l’autre. La pratique est encadrée par une étiquette qui rend pratiquants plus «polis» et respectueux des autres.

    Suis-je trop vieux pour commencer le Kendo ?

    Est-il nécessaire d’être physiquement au top ? Débuter une nouvelle activité est assurément un challenge : pour le corps et pour l’esprit.

    Pour le corps, en effet, sans une activité régulière ou après une activité traumatisante (par exemple des années de judo), les articulations se sont un peu grippées et sont parfois douloureuses. Hors la solution c’est la mouvement. Le Kendo en mobilisant les muscles profonds permet de travailler sa posture et retrouver un dos droit, des épaules souples …

    Pour l’esprit, des fois, il se grippe plus vite que le corps mais là encore avec une pratique orientée vers le dépassement de soi permet de travailler sur sa confiance en soi et sur sa posture mentale.

    Le Kendo est un combat très technique, la vitesse peut perdre face à l’audace et celui qui attend peut gagner contre celui qui se précipite. Il faut donc travailler la précision du geste et sa résistance à la pression. Et on peut s’améliorer à tout âge !

    Démonstration en vidéos !

    Ci-dessous, une vidéo qui montre une sélection de combats qui ont eu lieu au célèbre Kyoto Taikai en 2014 : une cérémonie annuelle de plusieurs jours qui rassemble plusieurs milliers de combattants. Une journée est réservée aux «hanshi» — haut-gradés reconnus pour leurs qualités. Ici, les plus jeunes viennent de dépasser la cinquantaine, le doyen – Ota sensei – venait de fêter son centenaire.

    La vidéo suivante le montre en 2016 où à 102 ans il affrontait un combattant de 93 ans :

    Et pour moi ?

    Le dicton le dit : son principal adversaire au Kendo c’est soi-même. Et le premier combat c’est celui contre l’immobilisme.

  • Reprise des entraînements !

    Reprise des entraînements !

    La reprise c’est le mercredi 1er septembre à l’ITAO pour les cours adultes (le jeudi 2 septembre pour les cours enfants). Attention, à cause des travaux, il est particulièrement difficile de se garer à proximité du dojo : privilégiez les transports en communs/vélos ou garez vous un peu plus loin (par exemple, rue du 14 juillet en face du Casino).

    Pour rappel, le protocole sanitaire nous impose de demander un pass sanitaire à tous les participants majeurs.

    Les cours à Bagatelle (Lundi soir adultes, samedi matin adultes/enfants/avancés) ne reprendront eux que le 18 septembre.

  • Comment soigner mes épaules ?

    Comment soigner mes épaules ?

    (Auteur: Pascal Loïdi)

    Pendant ma carrière de sportif de haut niveau en karaté et plus tard pratiquant assidu kendoka, j’ai eu de nombreuses tendinites chroniques à l’épaule gauche.
    Tous les soins apportés n’avaient que très peu d’effets jusqu’à entrevoir l’opération à la clinique du Sport de Toulouse mais ma petite voie intérieure m’a toujours guidé vers des solutions d’écoutes souvent pérennes…
    J’ai tout essayé…Jusqu’au jour où j’ai décidé de m’intéresser au fonctionnement de cette articulation…
    C’est durant ces recherches que j’ai eu connaissance des travaux du Dr John Kirsch et de son livre « Shoulder Pain ? The Solution and Prevention ».
    Après des milliers d’opérations, il s’est simplement posé la question : « Comment prévenir et éviter à mes patients de se retrouver sur ma table d’opération ? » Conscient du traumatisme et de la pénibilité des processus de récupération après une opération, il décide de développer un protocole qui permettrait à la majeure partie de ses futurs patients de retrouver des épaules saines et fortes.
    Ses recherches l’ont poussé à tester tous les protocoles conventionnels et non conventionnels.
    Sa conclusion est plutôt surprenante… La pratique d’un seul exercice quotidien permet de soigner et de prévenir 99% des pathologies articulaires et musculaires de l’épaule !
    Avec cet exercice vous allez également augmenter votre force, votre souplesse, et votre mobilité… tout en décoinçant vos coudes et vos poignets.
    Cet exercice est simple : il suffit de se suspendre en relâchant les épaules.

    La science dit que vous pouvez éliminer la douleur à l’épaule avec cet exercice simple …

    Oui, nous nous rendons compte qu’une solution unique à presque toutes les
    douleurs à l’épaule semble trop belle pour être vraie. Mais la science parle d’elle-même.
    Un exercice simple appelé suspension détendue, ou suspension brachiale, pourrait être la solution unique et la plus efficace à tous vos problèmes d’épaule.
    L’idée vient de la recherche personnelle du Dr John M. Kirsch, un chirurgien orthopédiste certifié qui pratique depuis plus de 30 ans. En bref, il a examiné et traité presque tous les types de douleurs et problèmes d’épaule chez d’innombrables patients.
    Et selon son livre, Douleur à l’épaule? La solution et la prévention, la suspension d’épaule est une solution orthopédique très efficace mais souvent négligée. Le faire régulièrement pourrait éliminer complètement la douleur à l’épaule, que ce soit en raison d’une blessure ou d’une mauvaise posture de sommeil/marche.
    La méthode est si efficace que Kirsch dit qu’elle est meilleure que la chirurgie de l’épaule. Cela vient d’un gars qui faisait des chirurgies de l’épaule pour gagner sa vie.
    Et dans son livre, il préconise d’essayer cette méthode avant d’envisager une intervention chirurgicale pour voir si la chirurgie est même nécessaire ou non.
    Bien que cette méthode découle des conseils d’un chirurgien orthopédiste hautement expérimenté, nous comprenons que vous pouvez être sceptique. Alors au lieu de nous croire sur parole, pourquoi ne pas l’essayer?
    La suspension brachiale peut être effectuée partout où vous pouvez faire des tractions.Son nom vient du fait qu’il étire l’artère brachiale, qui fournit du sang et des nutriments aux bras.
    La meilleure façon de l’exécuter est d’utiliser une barre de traction. Vous pouvez le faire dans la salle de sport, à la maison ou même dans les bars à singes d’un parc voisin.
    C’est vraiment facile à faire :

    • Saisissez la barre avec les paumes tournées vers l’avant et les bras tendus. Assurez-vous d’aligner vos bras avec vos épaules.
    • Mettez lentement le poids de tout votre corps sur vos paumes en pliant les genoux. Laissez vos épaules sortir de leurs orbites pendant que vous êtes abaissé par votre propre poids. Si vous êtes blessé, ou si vous n’êtes tout simplement pas assez fort, les pieds en l’air, ne forcez pas. Au lieu de cela, soutenez votre poids avec vos pieds.
    • Ajustez la pression sur vos paumes et vos épaules en fonction de la flexion de vos genoux.
    • Restez dans cette position aussi longtemps que vous le pouvez.
    • Vous pouvez suspendre 20 secondes ou plusieurs minutes si possible.
    • Après cela, reposez-vous pendant quelques minutes jusqu’à ce que vous sentiez que vous pouvez recommencer.
  • Un «Kendo-Body» pour la rentrée

    Un «Kendo-Body» pour la rentrée

    Comme promis, voici un petit programme concocté par Pascal pour vous assurer que vous soyez au «top» pour la rentrée.

    Quelques recommandations avant de commencer néanmoins:

    • Ne jamais forcer sur une douleur.
    • L’entrainement est une zone de plaisir alors souriez le cœur en fête !

    (suite…)

  • Des lycéens à Seigakukan

    Des lycéens à Seigakukan

    Comme l’année dernière, une classe de Première STMG du lycée Jean-Pierre Vernant à Pins-Justaret a cloturé sa journée d’intégration par une initiation au kendo orchestrée par Pascal Loidi. Le bilan de l’expérience de l’année dernière ayant été très positive sur les relations entre les élèves, mais aussi dans les liens de confiance et de respect entre les élèves et l’équipe pédagogique, cette deuxième visite va permettre, nous l’espérons, de confirmer les effets à long terme de ce type d’événement. Le bilan immédiat est déjà largement satisfaisant : les élèves ont joué le jeu et même les plus bavards ont fini par accepter la discipline et les règles du dojo, y compris le silence pendant le salut. L’un des moments charnières a été, plus encore que l’année dernière, le premier Men vu en direct par les élèves sur la tête de l’une des quatre armures qui s’est gentiment déplacé pour l’occasion : des cris ont jailli de la bouche de quelques élèves ! D’après les profs présentes, cette séance a surtout été une belle occasion d’avoir un autre regard et de connaitre rapidement les élèves : l’un fait le pitre lorsqu’il ne se sent pas capable, une jeune fille taciturne et parfois insolente s’est montrée très respectueuse des personnes et des consignes, une autre très effacée a su s’investir et lancer des kiais pleins d’énergie. Bref, le pari est déjà gagné. La balle est dans le camp des jeunes pour construire leur année sur ce petit moment hors du monde.

    Les impressions :

    • “Ça m’a permis de découvrir un art japonais. J’ai bien aimé” Anthony
    • “Très intéressant mais très fatiguant!” Agathe
    • “J’ai pu découvrir une nouvelle activité physique mais ça m’a montré aussi qu’il fallait avoir beaucoup de rigueur et de sérieux dans les arts martiaux, et aussi du respect” Jarod
    • “J’ai eu du mal à oser taper mais j’ai aimé découvrir quelque chose de totalement inconnu avant” Laura
    • “C’était marrant et tellement différent de mon sport, le foot..;” Klaudia
    • “Ça fait beaucoup travailler les bras et les jambes et ça m’a donné envie d’en faire” Morgane
    • “C’était intéressant mais je n’aime pas les activités d’intérieur et le fait de manier le sabre. Mais le cours était bien” Cloé

     

  • La Première Fois par Anouk

    La Première Fois par Anouk

    Je vais vous faire découvrir le Kendo. C’est un art martial dans lequel il faut travailler progresser et des fois on dit que c’est trop dur mais si on travaille encore on va réussir. Ce n’est pas facile-facile mais il faut continuer.

        L’équipement : il y a un men, qu’on met sur la tête, et on a un do sur le ventre. On a un taré qui se met sur les cuisses, on a des kotés qui se mettent sur les mains et les poignets. L’arme est un shinai, avec une ficelle qui représente le dos de la lame, il est fait de bambou. Moi j’ai envie de porter l’armure car sans il y a plein de choses que je peux pas faire et en plus il y a en qui sont trop jolies. Je serai fière d’être en armure  et je me sentiai plus forte. J’aime tenir mon shinai ; il m’obéit la plupart du temps mais des fois il fait des sauts que je ne veux pas.     J’aime bien les paroles qu’on dit quand on frappe. On crie «Men ! Do ! Kote». C’est le nom des attaques et des endroits où on tape comme par exemple on crie «men» quand on tape sur le Men. Ma frappe préférée c’est Do. Car c’est une frappe où je me sens bien.

        Pour faire du kendo on met un hakama c’est le pantalon et une veste (un Gi). C’est généralement bleu marine mais les femmes et les enfants peuvent porter en blanc et moi j’aimerai bien avoir une tenue blanche car ça fait professionnel.

        Au Kendo on apprend plein de mots de japonais comme Senseï (maître), on apprend à compter – moi je sais compter jusqu’à 5 en japonais-, à dire merci beaucoup : Aligato gozaimashita

        Ce que j’aime au kendo c’est l’effort physique, qu’on soit une équipe, qu’on s’aide et même les plus grands ils peuvent aider les plus petits pour bien faire les mouvements.

        C’est trop cool le Kendo !

    Anouk, 7 ans et demi

  • [SKT] Entrainement commun des dojos toulousains

    [SKT] Entrainement commun des dojos toulousains

    Seigakukan accueille la prochaine réunion mensuelle des clubs toulousains. Celle-ci aura lieu le mercredi 28 février 2018 à 20 heures au dojo de Seigakukan à l’ITAO (9 impasse des Arènes à Toulouse). L’entrainement sera suivi d’un pot de l’amitié, cette fois pour fêter … notre retour des inter-régions (Et l’anniversaire de Raphaël, un petit peu en retard).

  • Practicing Kendo Abroad

    Practicing Kendo Abroad

    Un texte de Robbie, notre étudiant écossais préféré, de l’Université de Strathclyde, sur le Kangeiko et sur la pratique du Kendo à l’étranger:

    «My name is Robbie and I’m an exchange student from The University of Strathclyde in Scotland. I came to France not only to improve myself academically, but also in the hopes that I might be able to improve my kendo as well. Before coming over, a quick search for kendo clubs in Toulouse brought the Seigakukan dojo to my attention. The dojo is led by the ever-young 5th Dan Pascal Loidi sensei and receives regular visits from members of nearby dojos and national team members. Promptly I got in touch with the head senpai Pierre over Facebook and organised my first visit.

    I was slightly nervous on arriving (first time doing kendo in another country) but I was immediately put at ease by the friendly atmosphere. I felt like a member of the dojo and the fact that several members speak English made things even better! A few trainings rolled past and eventually I found myself attending the yearly winter thaw-out session – Kangeiko.

    The event took place in Carcassonne and sees members of different dojo’s attending from all over the region to create a seminar-like environment. The idea behind the event is to get yourself back into the energetic, summer kendo spirit after a lethargic Christmas period and boy will it! Kangeiko is comprised of six, two hour sessions over a period of 24 hours – with 2 hours in between each session to rest in the good company of the French kendoka.

    The first session began at 2PM and focused on lots of suburi and kihon drills to build up the fundamentals and get your arms nice and loose. Approaching midnight came the hardest sessions – fast-paced uchikomigeiko and kakarigeiko to exhaust you. Afterwards, into the wee hours of the morning there is non-stop jigeiko. This is the most interesting part of the event. At this point the experience becomes almost zen-like, where your mind is too tired to think and your body just does. I remember Naoki Eiga expressing that your best kendo only comes out when you let your instincts take over – you are able to experience that feeling and it really pushes your kendo to new heights.

    Afterwards the rest seems easy. The morning sessions roll by because if you can tackle two hours of jigeiko at 12AM and 4AM there’s nothing you can’t handle, and this is the feeling that you are supposed to take away at the end of the session. You are ready for the rest of the year.

    Returning to regular training up until the end of my internship I can say that I learned a great deal with my friends at Seigakukan. One thing that I am consistently impressed by, and hope to take home with me, is their spirit. Some sessions are easier, some sessions are harder – but no matter what everyone in the dojo is giving it 110% and it speaks volumes about the quality of French teaching and kendo.

    I would urge anyone who has the opportunity to go visit as many dojos as they can. Even if you can’t go abroad, visit that dojo the next town over! You will almost certainly find that there’s a different way of doing that waza and there is always something new to learn – and that’s the beauty of kendo.